Sex, Sun And Surf [05/Fin]
Jétale la cyprine sur son clito déjà bandé. Je la pénètre légèrement. Elle grogne doucement.
A trois doigts sur son petit bouton, je le masse fermement. Erika se cambre. Gémit. Me souffle : « oui ! Encore ! »
Son corps se tend brusquement. Sa bouche cherche la mienne, pour ces bruits dextase.
Ma belle jouit intensément sur mes doigts, au milieu de ces toilettes de gare
En bâillonnant ses sanglots de bien-être avec ma langue.
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Erika, vous savez, ma belle surfeuse
Celle qui ma fait passer de si doux moments, entre sexe, soleil et surf ! Mais si, vous savez ! Rappelez-vous : Dhumeur joueuse (récit du 10 décembre 2015) et le début de ce week end Sex, Sun and Surf ! Et bien
voilà (enfin !) la fin de lhistoire !
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Lodeur du café me réveille. Sans grande conviction, je tends le bras, à la recherche du corps chaud de mon amante. Le froid des draps délaissés me répond. Tant pis ! Pas détreinte matinale
A contre cur, je me lève et me dirige vers la cuisine. Je reste un instant lépaule appuyée dans lencadrement de la porte en observant mon hôte. Ses longs cheveux lui tombent dans le creux du dos, dévoilant ses reins et mettant en valeur son fessier. Je suis des yeux les courbes de son corps en tentant de me souvenir du relief que jai senti sous mes mains, sous mes lèvres, sous ma langue.
Ses gestes sont souples. Je devine quelle tartine ses tranches de pain avec précision. Je souris en pensant que jaimerais bien me réincarner en tranche de pain pour que ma belle me cajole comme cela.
Ayant senti ma présence, Erika esquisse quelques pas de danse. Ses hanches, ses fesses suivent ses lentes ondulations. Appuyée contre le plan de travail, elle se cambre langoureusement durant une fraction de seconde. Je reste un instant hypnotisée
La voix dErika me sort de mes pensées :
« La vue est belle ? »
Je ris, puis fais les trois pas qui me séparent delle pour me coller dans son dos.
« Oh oui, chérie
La vie est belle ! Et la vue, terriblement érotique ! »
Son dos se colle contre ma poitrine, ses hanches se plaquent contre moi. Mes bras se nouent sur son ventre et mon front se pose contre sa nuque.
« Que ce qui soit érotique te plaise, ça ne me surprend pas tellement ! »
Je reste silencieuse à la remarque. Je profite de la chaleur de son corps, de la douceur de sa peau, de son souffle régulier.
Je ne sais combien de temps sécoule sans que lon change de position. Toujours est-il que le café a fini de couler quand je mécarte delle.
Je massoie sur lune des chaises de bar, accompagnée de ma tasse fumante.
« Tu as bien dormi, Rik ?
- Je dors toujours bien dans les bras dune femme, me répond-elle en souriant largement. »
La journée sécoule rapidement, trop rapidement pour profiter une nouvelle fois de notre entente charnelle. Ce nest pourtant pas lenvie qui me manque ! Le seul fait de savoir que ce soir, je ne partagerai ni son lit, ni ses caresses fait monter en moi une sourde plainte. Le corps et lesprit shabituent vite !
Et puis, la voir nue se changer plusieurs fois dans la journée, narrange certainement pas mon état !
Jai envie
Si je mécoutais, le hammam deviendrait un fabuleux lieu de luxure. La cabane où se trouve le matériel de surf, un endroit de débauche. Le comptoir du snack où lon a mangé, un emplacement de choix pour que ma belle y pose son dos pendant que ma bouche soccuperait de son trésor
Mais non. Je ne fais rien. A peine un chaste baiser quand Erika a tenu à payer le café
A peine quelques regards concupiscents durant la journée
Cest avec presque une heure davance que nous sommes entrées dans la gare. Je tire Erika par le bras pour lentraîner vers la table du café
Quitte à perdre du temps, autant le faire à deux et autour dun « bon » café !
Ma belle me suit, même si je la sens un peu ailleurs.
« Rik
Cétait tellement bon, tellement merveilleux, quil ny a rien à regretter
»
Un doux sourire me répond. Dans le regard de mon amante, je lis un ensemble de choses contradictoires.
« Tu as raison, Kim
Rien à regretter, sauf
que le week-end ne soit pas plus long ! »
Nous rions de bon cur.
« Coquine ! »
Cet abcès crevé, nous discutons de choses et dautres. Du plus futile au plus sérieux. Et cest toujours agréable !
Nous finissons par nous éloigner du café. Je suis des yeux ma belle qui séloigne vers les toilettes. Mon regard sattarde sur ses courbes harmonieuses. Jai une idée !
En quelques foulées, je me retrouve à côté dErika :
« Finalement, je vais y faire un tour, moi aussi ! ».
Elle esquisse un sourire en ouvrant la porte. Les toilettes sont vides.
Je latt par le bras et lentraine vers la dernière cabine. Erika fronce les sourcils mais se laisse faire.
Sitôt la porte fermée, je la pousse contre la paroi et mes lèvres trouvent les siennes avec satisfaction.
Je lève les yeux pour croiser son regard : un éclat de lubricité et dintense excitation luit.
Je me sers contre elle, nos vêtements se frottent, et les mains de ma belle me palpent les fesses au travers de mon jeans.
Je grogne de contentement.
Ma main part en exploration : je défais la boucle de ceinture de mon amante. Mes gestes sont maladroits, rendus tremblants par lexcitation. Je défais sa braguette.
Je romps notre baiser pour me concentrer sur loreille de ma belle. Je lèche le lobe, embrasse le creux derrière.
Je murmure :
« Jy ai pensé toute la journée
»
Mes doigts entrent en contact avec la chatte dErika.
La voix étranglée par lémotion, Rik me souffle :
« Et moi toute la nuit
Que cest bon ! »
Mes doigts passent à lintérieur de ses lèvres rendues glissantes par sa cyprine.
Et ma belle tente de retenir un gémissement, mais celui-ci passe tout de même ses lèvres. Contre sa peau, je souris.
Jétale la cyprine sur son clito déjà bandé. Je la pénètre légèrement. Elle grogne doucement.
A trois doigts sur son petit bouton, je le masse fermement. Erika se cambre. Gémit. Me souffle : « oui ! Encore ! »
Son corps se tend brusquement. Sa bouche cherche la mienne, pour ces bruits dextase.
Ma belle jouit intensément sur mes doigts, au milieu de ces toilettes de gare
En bâillonnant ses sanglots de bien-être avec ma langue.
A bout de souffle, Rik me plaque contre la paroi. Elle dégrafe mon jeans avec brusquerie et écarte mon string.
A genoux devant moi, elle me lèche le sexe, ses yeux dans les miens. Non, pas le regard lubrique dune mauvaise actrice de film X. Rien quun regard tendre et plein de désir.
Cette vision me transporte. Laction de sa langue, lexcitation, le lieu, la situation
Je sens ma jouissance arriver rapidement. Trop rapidement et trop brutalement pour profiter de ce fabuleux moment déchange.
Alors que sa langue tournoie autour de mon clito, je me cambre. Dune main, je plaque sa bouche contre mon sexe ouvert, de lautre je tente d le bruit de mon orgasme.
Je ferme les yeux et mords mon poing serré quand une vague de jouissance me traverse. Mon corps entier ne répond plus quà la langue de ma belle. Ma cyprine barbouille son beau visage.
Erika se relève lentement. Je la prends longtemps dans mes bras. Les yeux fermés, tentant de reprendre mon souffle, le nez au creux de son cou.
Je tente de mapproprier son odeur, de garder en mémoire le souvenir de sa peau chaude, de sa transpiration, de sa jouissance mélangée à son parfum et au reste de gel douche de ce matin.
Encore sur une autre galaxie, je sors des toilettes sans voir le regard des gens qui me regardent sans comprendre.
Finalement, on finit par arriver sur le quai au moment où mon train entre en gare. Je sers Erika dans mes bras avec toute la tendresse dont je suis capable. Je la sens retenir ses larmes. Son beau regard est voilé.
« Cétait bon, Rik, tellement bon
Merci pour tout ! »
Je relâche mon étreinte. Il faut que je parte.
Je méloigne de quelques pas. La voix dErika me fige :
« Kimmy ! »
Je me retourne. Une tornade blonde se jette contre ma bouche, entrouverte par la surprise.
Sa bouche se presse contre la mienne avec brusquerie. Je mabandonne à ce baiser fougueux. La claque que ma belle surfeuse porte sur mes fesses me fait revenir à la réalité.
« Allez Kimmy ! Ton train va partir sans toi ! »
Je bondis vers le wagon, non sans un dernier regard :
« A charge de revanche, ma belle ! »
Je massois sous le regard un peu surpris des quelques passagers ayant assisté à la scène.
Jentends mon téléphone portable sonner. Un nouveau message. Erika.
« La revanche ? Quand tu veux, ma chérie ! »
Distraitement, jhume mes doigts. Je sens son odeur, son parfum, son humeur. Celui de sa dernière jouissance.
Erika, ma belle, ma chérie, mon amie, mon amante
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